Par l'entremise d'un message diffusé ce lundi sur son site web (http://www.radio-canada.ca/nouvelles/misesaupoint/), Radio Canada a finalement reconnu que Gérard Etienne avait bien été victime d'une agression, en 1993, avant l'émission animée par Denise Bombardier et n'avait pas simulé cette attaque comme l'a une nouvelle fois laissé entendre le Téléjournal du 16 décembre dernier.
Radio Canada rappelle ainsi que :
"Le 14 décembre 2008 est mort à Montréal, l’écrivain, poète et polémiste Gérard Étienne.
En 1964, il avait émigré au Canada pour fuir le régime haïtien de Jean-Claude Duvalier qui l'avait emprisonné. Depuis 1971, il était professeur de lettres et de journalisme à l'Université de Moncton.
Au Téléjournal du 15 décembre 2008, nous avons rappelé une entrevue qu’il avait donnée à la télévision de Radio-Canada en 1993. Notre relation des faits comportait une erreur d’importance. M. Étienne avait été pris à partie par d’anciens compatriotes sur le parvis de Radio-Canada, avant de se présenter en studio avec des taches de sang sur la chemise. Certains ont alors cru qu’il s’agissait d’une mise en scène et de jus de fraises, plutôt que de taches de sang.
Nous reconnaissons qu’il s’agissait bien de taches de sang, contrairement à ce qu’a laissé entendre le Téléjournal du 15 décembre. "
Radio Canada fait à nouveau un mea culpa officiel
Martine Lanctôt, Directrice du Service de Traitement des plaintes et affaires générales relatives aux Informations en Français de Radio Canada, a écrit ce lundi 17 août à la veuve de Gérard Etienne, Natania Etienne (qui est aussi Directrice des Editions du Marais), pour lui signifier officiellement cette mise au point en rappelant que "tout comme M. Guy Fillion vous l'avait écrit en 2004, au nom de Radio-Canada, nous reconnaissons que les fameuses taches de sang sur la chemise de M. Étienne, le 28 janvier 1993, étaient bien réelles."
Radio Canada rappelle ainsi que :
"Le 14 décembre 2008 est mort à Montréal, l’écrivain, poète et polémiste Gérard Étienne.
En 1964, il avait émigré au Canada pour fuir le régime haïtien de Jean-Claude Duvalier qui l'avait emprisonné. Depuis 1971, il était professeur de lettres et de journalisme à l'Université de Moncton.
Au Téléjournal du 15 décembre 2008, nous avons rappelé une entrevue qu’il avait donnée à la télévision de Radio-Canada en 1993. Notre relation des faits comportait une erreur d’importance. M. Étienne avait été pris à partie par d’anciens compatriotes sur le parvis de Radio-Canada, avant de se présenter en studio avec des taches de sang sur la chemise. Certains ont alors cru qu’il s’agissait d’une mise en scène et de jus de fraises, plutôt que de taches de sang.
Nous reconnaissons qu’il s’agissait bien de taches de sang, contrairement à ce qu’a laissé entendre le Téléjournal du 15 décembre. "
Radio Canada fait à nouveau un mea culpa officiel
Martine Lanctôt, Directrice du Service de Traitement des plaintes et affaires générales relatives aux Informations en Français de Radio Canada, a écrit ce lundi 17 août à la veuve de Gérard Etienne, Natania Etienne (qui est aussi Directrice des Editions du Marais), pour lui signifier officiellement cette mise au point en rappelant que "tout comme M. Guy Fillion vous l'avait écrit en 2004, au nom de Radio-Canada, nous reconnaissons que les fameuses taches de sang sur la chemise de M. Étienne, le 28 janvier 1993, étaient bien réelles."
Madame Lanctôt suggère également, dans sa lettre, que l'émission de radio Tam Tam Canada du 21 janvier 2009, consacrée à Gérard Etienne, "puisse être rediffusée à l'occasion du premier anniversaire de la mort de Gérard Etienne" et qu'un "rappel de sa carrière sur le site Internet de Radio-Canada" puisse être prochainement ajouté.
Natania Etienne s'estime, de son côté, "soulagée par cette avancée significative, après 16 ans de combats menés pour l'honneur de Gérard [Etienne]" mais elle estime aussi que la société de radiodiffusion doit "réparer l'outrage fait à la vérité devant des millions de téléspectateurs dans le Téléjournal du 15 décembre 2008 par une mesure autrement plus significative qu'un entrefilet sur un site internet".
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