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lundi 3 décembre 2007

Bernard Sansaricq se passe de présentations

Pour certains, à entendre prononcer ce nom, vient en mémoire le guérillero, celui qui a combattu une féroce dictature par tous les moyens, à tout prix. D’autres revoient le Premier sénateur de la Grande Anse qui du haut de la tribune du Sénat dénonçait l’Injustice, la Corruption, clamant le droit de chacun de ses compatriotes à une vie décente, dans la paix et la sérénité.

Bernard Sansaricq est de ces hommes-là : homme juste, respectant son prochain, un homme bon, sans malice aucune, vivant pour sa famille, proche de la nature, des animaux. C’est cet homme-là qu’il faut chercher pour comprendre cette tranche de vie narrée avec spontanéité, avec des mots simples, avec une sensibilité exacerbée.

Bernard Sansaricq a dans son cœur deux amours : Haïti et Sa Famille. Et ces deux amours l’auront à jamais marqué. Il est leur, il vit pour cet Amour, par cet Amour. À en parler ses yeux pétillent, son sourire devient plus éclatant. C’est encore cet Amour qui lui a insufflé cet incontournable esprit de Justice, même dans les détails les plus insignifiants.

Cet Amour lui a insufflé Justice et Idées. " Les pauvres d’esprits parlent de choses. Les gens moyens parlent de personnes. Les personnes supérieures parlent d’idées. "

Bernard Sansaricq, en plus d’être un homme juste, parle d’Idées. Il est devenu cet homme que nous respectons aujourd’hui grâce à l’Éducation inculquée par ses parents, son père Louis A. Sansaricq et sa mère née Marie Anne Odette de Catalogne. Grâce aux principes moraux, au respect de l’autre qu’ils lui ont transmis, à l’Amour d’une Haïti bafouée, ils ont fait de lui cet homme responsable. Son épouse Alejandra, d’origine Costaricienne, a épousé la Cause et Haïti avec Bernard Sansaricq. Derrière l’homme, cherchez la femme. Deux femmes ont fait Bernard Sansaricq ! Sa mère et sa femme.

source : Marie Louise Woël Michel Floride, le 12 juin 2006

samedi 1 décembre 2007

Le Pouvoir De La Foi, de Bernard Sansaricq

Preface

Bernard Sansaricq, une fois de plus, a servi son pays. Notre pays, cette Haïti, tellement chérie, pourtant si décriée ! À sa manière, M. Sansaricq a rapporté des faits, mis la vérité à nu.

Il a le courage d’un guérillero, le cœur d’un homme aimant son pays, la sensibilité à fleur de peau. Il a voulu, sans heurter volontairement quiconque, apporter des précisions sur une tranche de notre histoire, pour qu’enfin tous les Haïtiens comprennent, et que renaisse l’espoir de voir ce pays redevenir La Perle des Antilles.

Edmond Paul, de son exil en 1882, écrivait dans le même sens que le message de Bernard Sansaricq : « Noirs et mulâtres d’Haïti, sachons vouloir fortement le bien. Soyons vraiment hommes, vraiment citoyens. Aimons-nous ! Travaillons ensemble à un avenir meilleur ! Au lieu d’enter sur nos vices des vices nouveaux, entreprenons afin de faire éclater d’une façon incontestable aux yeux de tous la vertu qui, certes, est en nous pour les œuvres de la paix. » Edmond Paul écrivait encore : « Parler en créole pour exprimer une pensée juste vaudra toujours mieux que de parler en beau français pour exprimer une idée fausse. » Voilà une assertion que Bernard Sansaricq, dans toute sa franchise, n’aurait pas non plus désavouée.

Le livre de Bernard Sansaricq invite à la méditation et à une réflexion profonde sur nous-mêmes. On ne peut que s’enrichir à la lecture d’un pareil travail.

Marie Louise et Georges Michel

P.S. : Le mot d’Edmond Paul est bien « enter », et non pas « entrer ». « Enter » est un vieux verbe français qui veut dire « greffer ». La Fontaine l’emploie dans la fable Le Vieillard et les Trois Jeunes Hommes. L’un d’eux, dans la fable, était tombé d’un arbre qu’il avait voulu enter.
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