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lundi 3 mars 2008

Témoignage : "Prompt rétablissement au Dr Gérard Etienne"

Les Editions du Marais ont décidé de publier sur leur blog ce message adressé à l'écrivain Gérard Etienne, qui se remet brillamment de son accident cérébral depuis le 12 février dernier. Ce message nous a touché par la sincère émotion qui l'accompagne et par le témoignage qu'il constitue sur toutes les luttes menées depuis des années par l'auteur du "Nègre Crucifié".

Fils d'un pays sans homme, Dr Gérard ETIENNE a dit non à la mort. Il s'est battu pour échapper à sa traitresse étreinte qui a trompé plus d'un. Toujours en lutte contre les deux commères, maladie et mort qui se présentent à lui sous des formes différentes, ETIENNE répond toujours non à l'appel .

Tabassé, embastillé, remis rouge, baigné de sang, Etienne a toujours repris ses forces et retrouvé son arme de combat, sa plume, qui l'accompagne sans cesse sur le chemin qui doit conduire vers des lendemains meilleurs pour son peuple sans homme .

Frappé par la maladie, épié, guetté par la mort, les nouvelles qui nous parviennent nous apprennent qu' il s'est refugié chez les hommes de sciences et que bientot il reprendra la route du champ de bataille sur lequel il tient à mourir en héros et non en zéro .

PROMPT RETABLISSEMENT VIEUX FRERE DE COMBAT. Reviens à la vie, reprends ta plume pour le triomphe de la vérité et des idées qui dérangent .

LE CHAPEAUTEUR
Maurice CELESTIN

lundi 25 février 2008

Que font les librairies indépendantes au Canada ?

Il y a quelques jours, un article du quotidien Le Devoir, daté du 5 février dernier et signé Isabelle Paré, nous avait sauté aux yeux rien que par son titre : "Temps dur pour les librairies indépendantes au Canada".

On y apprenait notamment que, "selon une étude publiée par Patrimoine canadien, les librairies indépendantes perdent du terrain au Canada anglais, au profit de puissantes chaînes qui occupent maintenant jusqu'à 67 % du marché, si l'on exclut les ventes de livres sur Internet et par courrier".

La situation n'est pas plus glorieuse pour les librairies indépendantes québécoises, même si ces dernières semblent tout de même mieux résister que leurs homologues du Canada anglais.

Ce phénomène de concentration, qui n'est pas nouveau mais dont l'ampleur est de plus en plus aiguë, est évidemment à déplorer car il menace l'essence même de la diversité culturelle canadienne. Mais cette tendance est-elle inéluctable ?

En d'autres termes, les librairies indépendantes sont-elles condamnées, quoiqu'elles fassent, à perdre la bataille sur le marché du livre ?

De l'"Indépendance" en librairie

La réponse appartient, en grande partie, aux librairies indépendantes elles-mêmes : de leur manière de défendre les productions et les auteurs canadiens, la diversité créatrice et l'innovation des publications dépendra leur survie.

Or, toutes les librairies indépendantes ne semblent pas encore avoir intégré cette façon de voir les choses.

Le preuve ? Une de ces librairies indépendantes, dont nous tairons le nom pour ne pas lui faire une publicité trop disgracieuse (on ne tire pas sur l'ambulance qui vous conduit aux urgences...), mais qui a su, depuis quelques années à Montréal, mêler les tartines au Saumon fumé avec les derniers Pulitzer et autres Goncourt, cette librairie-bistrot, donc, a bien fait comprendre aux Editions-du-Marais-que-nous-sommes qu'elle avait d'autres chats à fouetter que de défendre des auteurs "trop" indépendants.

L'auteur, c'est Gérard Etienne. En ce moment, il est sur un lit d'hôpital à se remettre d'un méchant accident cérébral. Il y a deux mois, il était heureux de savoir qu'une rencontre autour de la dramaturgie haïtienne et rassemblant des auteurs québécois autant que des auteurs haïtiens de la jeune garde était possible.

Mais tout ceci, c'était bien avant que la responsable des communications-fille-de-propriétaire de cette librairie-bistrot nous assène, après un discours alambiqué du type "vous savez, notre agenda est plein", "ça risque d'être compliqué à organiser", une vérité que nous aurions été à mille lieux d'entendre de la bouche d'une représentante de librairie indépendante : "et puis le fond de ma pensée, c'est que Gérard Etienne ne passe pas bien auprès de tout le monde".

Quel crime a-t-il commis ? "Il dit et écrit des choses qui ne sont pas partagées par certains écrivains d'ici". Bref, il est un empêcheur de tourner en rond. Mais, au fond, ça on le savait. Et puis, c'est aussi pour cela qu'on le lit, qu'on l'étudie dans les universités et qu'on le joue désormais sur les scènes Montréalaises.

L'indépendance ne se décrète pas...

Mais ce qu'on ne savait pas, en revanche, c'est qu'il existait encore, sur Montréal, des librairies qui affichent haut et fort leur "indépendance", comme certains plastronnent leurs médailles du mérite, tout en avouant ne pas vouloir prendre le risque de la pratiquer au vu et au sus de tout le monde.

Ce grand "tout le monde" qu'on confond aussi avec la grand' masse des bons penseurs, de ceux qui nous disent quoi penser et comment l'exprimer.

Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose, certaines librairies font de l'"indépendance", mais dans les faits, elles sont prisonnière de leur angoisse ; une angoisse qui les empêche d'affronter la dure agora des idées et des opinions divergentes.

Heureusement, donc, que des éditeurs prennent encore les risques que certaines librairies indépendantes ont déserté au profit d'un suivisme suicidaire.

Et vive internet ! Car si le livre ne se vend plus autant en librairie indépendante, il continue sa progression sur les sites spécialisés de vente en ligne. Une aubaine pour les éditeurs indépendants et surtout pour les auteurs qui ont quelque chose à dire.

vendredi 22 février 2008

Les Editions du Marais s'affichent sur des sacs !

Dans le cadre de son partenariat actif avec la Compagnie théâtrale Racine(s), qui produit actuellement la mise en scène de la pièce de Gérard Etienne, "Monsieur le Président", les Editions du Marais ont financé la création d'une centaine de sacs en toile portant mention du slogan "Prenez Racines !"

Ces sacs, qui ont été largement distribué lors du Grand Gala "Monsieur le Président" du 9 février dernier, affichent clairement l'esprit qui anime la ligne éditoriale des Editions du Marais : la recherche des origines, le respect des différences, la quête de soi au travers de sa propre culture et de celle des autres.

La pièce "Monsieur le Président", éditée par les Editions du Marais en novembre dernier, sera présentée au public Montréalais en avril prochain.

lundi 18 février 2008

Gérard Etienne présente sa pièce aux Montréalais


Au cours d'une grande soirée de gala, le 9 février dernier, l'auteur canadien d'origine haïtienne, Gérard Etienne, âgé de 71 ans, a présenté au public montréalais sa nouvelle et première pièce de théâtre, "Monsieur le Président". Cette pièce sera présentée sur la scène du Collège Stanislas d'Outremont, du 19 au 24 avril prochain, et le texte, édité en novembre dernier par les Editions du Marais, bénéficiera, pour l'occasion, d'une nouvelle couverture.

mercredi 13 février 2008

L'écrivain Gérard Etienne hospitalisé d'urgence

L'écrivain phare des Editions du Marais, Gérard Etienne, auteur entre autres du Nègre Crucifié et de La Reine Soleil Levé, a été victime d'une hémorragie cérébrale hier mardi.

Hospitalisé en urgence dans un établissement montréalais, il a subi une opération chirurgicale au cerveau quelques heures après son intégration en soins intensifs.

L'opération s'est bien déroulée, et Gérard Etienne restera en observation pour quelques jours encore.

Son état n'inspirerait plus d'inquiétude. L'écrivain, âgé de 71 ans, avait déjà été victime d'un accident cérébral il y a une vingtaine d'années.

mercredi 16 janvier 2008

Avant-première / le poète Najib Redouane aux Editions du Marais en février

Les Editions du Marais s'apprêtent à mettre sous presse leur prochaine publication, à paraître au mois de février : un recueil de poèmes signés Najib Redouane et intitulé "Songes brisés".

En plein coeur de l'hiver, les Editions du Marais ont décidé de frapper un grand coup en invitant l'essayiste, professeur et poète, Najib Redouane, à publier son premier receuil de poésies.

La riche collection de poèmes des Editions du Marais va donc compter parmi ses auteurs fétiches un écrivain rendu célèbre par ses ouvrages critiques dans le domaine des littératures francophones du Maghreb.

Ce Canadien d'origine Marocaine, qui vit aux Etats-Unis depuis 1999, où il enseigne les littératures de la francophonie du Sud, est fondateur et directeur de la revue internationale Le Maghreb Littéraire.

Songes brisés est son premier recueil de poèmes.

La parution de cet ouvrage aux Editions du Marais est prévue pour la mi-février.

vendredi 11 janvier 2008

Extraits / "Les Haïtiens et la double nationalité", de Théodore Achille

Extrait de l'ouvrage "Les Haïtiens et la double nationalité" publié aux Editions du Marais :

"La notion de nationalité se trouve au croisement de l'ordre international. La nationalité haïtienne d'origine n'y échappe pas. Longtemps déterminée par la combinaison du jus soli et du jus sanguinis, elle s'inscrit dans une continuité historique.

C'est la Constitution de 1987 qui a exclu de manière impérative le jus soli, et rendu de surcroît difficile la preuve de cette nationalité accomplie à la troisième génération. Devant cette complication inutile, il semble bien que les citoyens devront désormais jouer la présomption irréfragable attachée au lieu de leur naissance (Jacmel ou Baie-de-Henne). Quant aux tribunaux judiciaires, ils n'auront d'autre choix que de substituer la preuve de la nationalité haïtienne jure sanguinis par la possession d'état." (Extrait P.47)

Pour commander cet ouvrage,
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mardi 1 janvier 2008

Retour sur / "Les haitiens et la double nationalité", de Théodore Achille

Cet article, publié en mars 2007, est extrait de la rubrique "Livres en folie" du quotidien haïtien "Le Nouvelliste" :

''Les Haïtiens et la double nationalité" est paru aux Editions du Marais (Québec) le livre "Les Haïtiens et la double nationalité". Voilà qui intéressera tous les Haïtiens de la diaspora, qui souhaitent une réforme du droit public en la matière.

Plusieurs millions de nos compatriotes se sont expatriés aux Etats-Unis, en France, au Canada, en République dominicaine, à Cuba, en Afrique, etc. "L'intégration en pays d'accueil a poussé des milliers d'Haïtiens à acquérir une nationalité étrangère. Perdent-ils pour autant leur statut d'Haïtien d'origine ? Peuvent-ils encore prétendre à l'exercice de leurs droits civils et politiques en Haïti ?" Ces interrogations - pertinentes - remettent en cause la notion de la double nationalité abordée par M. Théodore Achille, ancien membre du Conseil de l'Ordre des avocats du barreau de Port-au-Prince et ancien ministre de la réforme judiciaire en Haïti en 1984.

Dans son ouvrage instructif et percutant, paru aux Editions du Marais au Québec, Théodore E. Achille porte le lecteur à réfléchir sur une question d'actualité et de grand intérêt : la double nationalité. Divisé en quatre chapitres, l'ouvrage définit, d'entrée de jeu, la nationalité comme étant le lien juridique et politique rattachant un individu à un Etat.

Théodore E. Achille s'appuie sur les différentes constitutions qui ont été promulguées en Haïti depuis la fondation de la nation, le 1er janvier 1804. Ce livre montre bel et bien que son auteur est un partisan farouche du nationalisme identitaire, c'est-à-dire une solidarité qui assigne un désir de faire valoir notre héritage sociopolitique (P. 8). Sous un autre angle, il a voulu nous faire comprendre sur quels éléments l'Etat haïtien construit son autorité en la matière. Ainsi, il étudie «Les modes d'acquisition de la nationalité haïtienne, la perte de la nationalité haïtienne conformément à la loi, la question de la double nationalité, la participation souhaitée de la diaspora aux travers de le refonte de la Constitution de 1987 (P. 9). Des points qui ont déjà suscité tant de débats dans les milieux juridique, intellectuel, social, politique de chez nous et qui n'ont pas cessé non plus de créer des opinions divergentes dans ces différents milieux.

Discussions houleuses autour de ces points surtout quand arrivent les périodes électorales, où certains Haïtiens de la diaspora ayant déjà acquis une nationalité étrangère veulent participer aux élections municipales, législatives et présidentielle. Le cas de Dumarsais Mécène Siméus en est une preuve éclatante. En écrivant "Les Haïtiens et la double nationalité", Théodore E. Achille entend poursuivre deux objectifs spécifiques. D'une part, il veut combattre toute forme d'exclusion parce qu'il pense que les Haïtiens du dehors peuvent apporter leur concours dans la reconstruction de notre pays ; et donner, d'autre part, une mise en garde à tous ceux qui peuvent se prévaloir tantôt d'une nationalité, tantôt d'une autre au gré de leurs intérêts. C'est pourquoi la double nationalité s'apprécie quand les Etats souscrivent à des accords afin que les conditions d'attribution de la nationalité de l'un ne puissent porter atteinte à celle de l'autre. (P. 37).____________(1) ACHILLE (Théodore E.), Les Haïtiens et la double nationalité,Editions du Marais, Québec,53 p.

Schultz Laurent Junior

Copyright © 2008 Le Nouvelliste, Haïti.

mercredi 19 décembre 2007

La Directrice éditoriale des Editions du Marais assiste à une répétition de "Mr le Président"



La Directrice éditoriale des Editions du Marais, Natania Etienne, a assisté à l'une des nombreuses répétitions de "Monsieur le Président", la pièce de théâtre écrite par son mari, Gérard Etienne. Le spectacle, produit par la Compagnie théâtrale Racine(s), sera présenté au public montréalais du 19 au 24 avril prochains à la Chapelle du Collège Stanislas d'Outremont.

vendredi 7 décembre 2007

Le catalogue des Editions du Marais Hiver 2007-2008 est arrivé !

Ce catalogue recense les publications phares ainsi que les dernières nouveautés de l'année 2007 : on y trouve notamment le dernier essai d'André Elbaz, "La Tentation de l'Occident", la réédition du chef d'oeuvre signé Gérard Etienne, "La Femme Noire dans le Discours Littéraire Haïtien", ainsi que deux magnifiques recueils de poésie : "Invoking the Spirits", d'Ayanna Black, et "Réverbère", de Lélia Young.

Tous ces ouvrages sont disponibles via le site officiel des Editions du Marais, et sont également en vente dans plusieurs librairies de Montréal (Québec, Canada) et de Miami (Floride, USA).

Pour connaître la liste des déposants des Editions du Marais, vous pouvez appeler à ce numéro de téléphone : 514-486-6456

Bonne lecture !

Editions du Marais : savoir lire d'où l'on vient

samedi 1 décembre 2007

Le Pouvoir De La Foi, de Bernard Sansaricq

Preface

Bernard Sansaricq, une fois de plus, a servi son pays. Notre pays, cette Haïti, tellement chérie, pourtant si décriée ! À sa manière, M. Sansaricq a rapporté des faits, mis la vérité à nu.

Il a le courage d’un guérillero, le cœur d’un homme aimant son pays, la sensibilité à fleur de peau. Il a voulu, sans heurter volontairement quiconque, apporter des précisions sur une tranche de notre histoire, pour qu’enfin tous les Haïtiens comprennent, et que renaisse l’espoir de voir ce pays redevenir La Perle des Antilles.

Edmond Paul, de son exil en 1882, écrivait dans le même sens que le message de Bernard Sansaricq : « Noirs et mulâtres d’Haïti, sachons vouloir fortement le bien. Soyons vraiment hommes, vraiment citoyens. Aimons-nous ! Travaillons ensemble à un avenir meilleur ! Au lieu d’enter sur nos vices des vices nouveaux, entreprenons afin de faire éclater d’une façon incontestable aux yeux de tous la vertu qui, certes, est en nous pour les œuvres de la paix. » Edmond Paul écrivait encore : « Parler en créole pour exprimer une pensée juste vaudra toujours mieux que de parler en beau français pour exprimer une idée fausse. » Voilà une assertion que Bernard Sansaricq, dans toute sa franchise, n’aurait pas non plus désavouée.

Le livre de Bernard Sansaricq invite à la méditation et à une réflexion profonde sur nous-mêmes. On ne peut que s’enrichir à la lecture d’un pareil travail.

Marie Louise et Georges Michel

P.S. : Le mot d’Edmond Paul est bien « enter », et non pas « entrer ». « Enter » est un vieux verbe français qui veut dire « greffer ». La Fontaine l’emploie dans la fable Le Vieillard et les Trois Jeunes Hommes. L’un d’eux, dans la fable, était tombé d’un arbre qu’il avait voulu enter.
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