samedi 1 décembre 2007

Le Pouvoir De La Foi, de Bernard Sansaricq

Preface

Bernard Sansaricq, une fois de plus, a servi son pays. Notre pays, cette Haïti, tellement chérie, pourtant si décriée ! À sa manière, M. Sansaricq a rapporté des faits, mis la vérité à nu.

Il a le courage d’un guérillero, le cœur d’un homme aimant son pays, la sensibilité à fleur de peau. Il a voulu, sans heurter volontairement quiconque, apporter des précisions sur une tranche de notre histoire, pour qu’enfin tous les Haïtiens comprennent, et que renaisse l’espoir de voir ce pays redevenir La Perle des Antilles.

Edmond Paul, de son exil en 1882, écrivait dans le même sens que le message de Bernard Sansaricq : « Noirs et mulâtres d’Haïti, sachons vouloir fortement le bien. Soyons vraiment hommes, vraiment citoyens. Aimons-nous ! Travaillons ensemble à un avenir meilleur ! Au lieu d’enter sur nos vices des vices nouveaux, entreprenons afin de faire éclater d’une façon incontestable aux yeux de tous la vertu qui, certes, est en nous pour les œuvres de la paix. » Edmond Paul écrivait encore : « Parler en créole pour exprimer une pensée juste vaudra toujours mieux que de parler en beau français pour exprimer une idée fausse. » Voilà une assertion que Bernard Sansaricq, dans toute sa franchise, n’aurait pas non plus désavouée.

Le livre de Bernard Sansaricq invite à la méditation et à une réflexion profonde sur nous-mêmes. On ne peut que s’enrichir à la lecture d’un pareil travail.

Marie Louise et Georges Michel

P.S. : Le mot d’Edmond Paul est bien « enter », et non pas « entrer ». « Enter » est un vieux verbe français qui veut dire « greffer ». La Fontaine l’emploie dans la fable Le Vieillard et les Trois Jeunes Hommes. L’un d’eux, dans la fable, était tombé d’un arbre qu’il avait voulu enter.
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